Technologies et Innovations d’Adaptation (TIA)
aux changements climatiques

Description

Plateforme qui propose des Technologies et Innovations d’Adaptation (TIA) aux changements climatiques. Les TIA sont des pratiques agricoles intelligentes pouvant être adoptées par les communautés locales pour rendre leurs moyens d'existence plus résilients face aux effets du changement climatique.
Cet outil est une initiative d'Eco-Benin en partenariat avec Village monde, rendu possible grâce à la participation financière du gouvernement du Québec, dans le cadre du Programme de Coopération Climatique Internationale (PCCI).

tia

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Guide de formation sur les TIA

Module 1

Ce module présente les notions de base sur le changement climatique (CC) et l’agriculture intelligente face au climat (AIC). Le changement climatique, différent de la simple variabilité climatique, est causé par des phénomènes naturels ou les activités humaines, et s’observe sur une période d’au moins 30 ans.

Module 2

La gestion efficace de l’eau repose sur trois principes : connaître les besoins hydriques des cultures, adapter l’irrigation en cas de ressources limitées, et respecter les quantités et le timing d’arrosage. Parmi les techniques modernes, l’irrigation goutte à goutte se distingue. Elle permet d’apporter l’eau directement au pied des plantes en minimisant les pertes,

Module 3

Ce module traite des pratiques agricoles d’adaptation au changement climatique à travers la gestion du matériel végétal et du semis. Trois principes guident ces pratiques : anticiper les risques, supporter les changements climatiques et réagir efficacement : Gestion du matériel végétal, Gestion du matériel végétal, Semis précoces dans les bas-fonds

Module 4

Une gestion optimale de l’eau repose sur trois principes clés : bien connaître les besoins en eau des cultures, ajuster l’irrigation en fonction de la disponibilité des ressources, et respecter les doses et moments d’arrosage adaptés. Parmi les méthodes modernes, l’irrigation goutte à goutte se démarque par son efficacité. Elle permet de fournir l’eau directement aux racines des plantes.

Module 5

La gestion des Nuisibles repose sur trois principes : protéger les cultures pour maintenir leur potentiel de production, respecter les doses recommandées et privilégier des produits non toxiques pour l’homme.

Module 6

L’amélioration durable des systèmes d’élevage repose sur plusieurs techniques clés visant à garantir une alimentation animale de qualité tout au long d'un l’année: Cultures de variétés fourragères résistantes, Récolte, séchage et conservation du fourrage (Fenaison), Conservation du fourrage à l’état humide (Ensilage); ...

Hyppolite KAPKOSSA
Hyppolite KAPKOSSAEleveur-Agriculteur
Grâce à la formation en TIA, j’ai pu abandonner l’utilisation d’engrais chimiques qui appauvrissaient mes sols et nuisaient à ma santé. J’ai appris à produire moi-même un engrais naturel à partir de ressources locales. Ce savoir-faire m’a permis de régénérer mes terres, notamment un manguier qui ne poussait plus et qui a repris vie après seulement deux semaines d'application de compost. L’ONG ne s’est pas arrêtée à la formation : elle m’a fourni des équipements adaptés et m’a offert un accompagnement régulier. Aujourd’hui, je suis autonome dans la fabrication du compost, et je me sens soutenu dans chaque étape.
Florence HOUNOUVE
Florence HOUNOUVEAgricultrice
La TIA m’a appris à valoriser tous les déchets organiques disponibles autour de moi : fientes, feuilles, restes de repas, etc. J’ai compris que le compost, contrairement aux engrais chimiques, nourrit véritablement la terre sans mettre notre santé en danger. J’ai aussi découvert comment dimensionner correctement une fosse à compost pour optimiser la fermentation. Grâce à cette formation, j’ai adopté une méthode simple, naturelle et durable qui me permet de régénérer mes sols et d’augmenter la fertilité de mes cultures.
Séverin HOUNNOU
Séverin HOUNNOUAgriculteur
Avec la TIA, j’ai découvert que le compost est non seulement plus sain que les engrais chimiques, mais aussi beaucoup plus efficace pour améliorer la durabilité de mes cultures. J’ai appris à maîtriser chaque étape : collecte des intrants, dosage de l’eau, retournement du compost, vérification de l’humidité. Ce suivi m’a permis d’obtenir des sols plus fertiles et des rendements accrus. En plus, la formation m’a encouragé à travailler en groupe avec d’autres cultivateurs, ce qui rend le processus plus simple et plus motivant. Le compost m’a permis de retrouver une terre vivante.
Isidore BOTON
Isidore BOTONAgriculteur-Eleveur
La formation TIA a été une vraie révolution pour moi. J’ai appris à ne plus gaspiller les ressources disponibles : crottes d’animaux, mauvaises herbes, cendres... tout est devenu utile. On m’a enseigné une méthode rigoureuse, avec des retournements réguliers, un suivi thermique grâce à des bâtons-piquets, et une vérification précise de l’humidité. J’ai laissé mûrir mon compost pendant six mois, et les résultats ont été impressionnants. Mon premier essai sur le piment a montré une nette amélioration par rapport à mes pratiques anciennes. Depuis, j’ai totalement abandonné l’usage des engrais chimiques.
Gildas TOSSOU-COKOU
Gildas TOSSOU-COKOUAgriculteur - Commerçant
La TIA m’a permis de comprendre l’importance du choix et de la collecte des intrants pour faire un bon compost. J’ai su mobiliser les bonnes herbes et récupérer de la biomasse animale en m’organisant avec les éleveurs locaux. J’ai aussi appris à m’adapter face aux contraintes logistiques, en trouvant des solutions de transport pour acheminer les matières jusqu’au site. En appliquant le compost à une partie de ma culture de grande morelle et à mes haricots, j’ai constaté une nette différence : les plantes étaient plus vigoureuses, plus vertes, et le sol, pourtant fatigué, a retrouvé de la vitalité.
Josephe AGASSOU
Josephe AGASSOUAgriculteur
Grâce à la TIA, j’ai découvert qu’il existe plusieurs façons de fabriquer du compost, selon les moyens et l’environnement disponibles. J’ai appris que l’eau est un élément fondamental dans le processus, et qu’il faut bien l’intégrer dans la planification. La formation m’a aussi montré que le compost peut être utilisé sur toutes sortes de semences. Et ce n’est pas tout : si je produis plus que ce dont j’ai besoin, je peux le vendre. Cela fait du compost non seulement un outil écologique, mais aussi une source de revenus.