Trou des Hommes à Queue

C’est un site situé à 6 km de Dogbo et à 1 km du village le plus proche (Tchigohouè). La piste qui y mène est de qualité moyenne: vitesse moyenne de 20 km/h à véhicule.

Aussi mythique que cela paraît, le trou des hommes à queue est site d’intérêt hautement touristique. Le trou des hommes à queue est un ensemble de champs et jachères où l’on trouve une multitude de trous ou tunnels qui se communiquent entre eux dans certains cas. Les trous visités ont des profondeurs de 2 à 3 m avec des diamètres de 1 à 2,5 m.
L’histoire du site n’est pas encore décrite avec précision. Des travaux de recherche historique et archéologique sont en cours sur le site selon les entretiens que nous avions eus avec le maire de la commune de Dogbo où se trouve le site. Les résultats de ces travaux doivent être utilisés afin de fournir aux touristes la version originale de l’histoire du « Trou des Hommes à Queue ». Selon la légende racontée par les riverains, les trous retrouvés sur le site seraient l’habitat d’un peuple particulier de forgerons (des débris et blocs de fer sont encore visibles sur le site) qui avait des queues. Pour cacher leurs queues, ces hommes appelés “hommes à queue” sortiraient tôt les matins pour aller vendre les outils qu’ils fabriquaient au marché. Au marché, ils s’essayeraient sur leur queue pour les dissimuler. Ils rentreraient aussi tard dans la nuit du marché pour les mêmes raisons.

Les cavernes de Agongouinto

Localisé près d’un petit village appelé Agongointo à trois kilomètres de la ville de Bohicon, ces cavernes sont la plus grande découverte dans cette région depuis plusieurs siècles. La vraie histoire des cavernes n’a pas été entièrement clarifiée. Pour certains, les cavernes sont refuges des anciens rois Dahoméens, pendant que d’après autres, ils ont été creusés par des colons exploitants miniers. Depuis des siècles, c’est seulement en 2002 que ces ont été découvertes. Plus de 90 trous ont déjà été découverts sur le site. Quelques-uns ont été couverts par les buissons, autre a fermé par les paysans locaux pour les activités agricoles et quelques-uns sont aussi endommagés pour faciliter la construction des routes.
Des guides touristiques peuvent vous conduire à travers tout le site, montrant les diverses formes de trous et présentant certains éléments liés à la profession du peuple qui vivait dans ces trous (ex. les bouts de fer sortis de quelques trous).

La chaîne de montagnes de l’Atacora

Datant de l’ère primaire, elle est localisée dans le Nord-Ouest du pays et se prolonge au Ghana et au Togo d’une part, au Niger d’autre part. Elle est formée de deux bourrelets parallèles séparés par une dépression de 5 à 45 km de large. Ce complexe montagneux comporte les chaînons de Birni, Tanéka (654 m) et le Sagbarao (658 m).

Les collines : les trois Mamelles de Savè, le Lion couché de Minifi

C’est un ensemble de reliefs résiduels dont l’altitude varie entre 200 et 300m et compris entre Lonkly (Ouest du Mono), Kétou et Bassila avec une extension vers la plaine du Nord.
Ces reliefs résiduels formés de gneiss, de granite, de quartzite, sont les collines de Bembèrèkè, de Kalalé; de Nikki, de Maro, d’Agbassa, de Bantè, de Savalou, de Dassa-Zoumè, de Savè, d’Agouna et de Gbadagba.
agba.

Les Trois Mamelles de Savè

Les Trois Mamelles de Savè ne sont rien d’autres que trois géantes collines situées dans la ville de Savè et qui se distinguent par leurs formes en position de trois seins orientés vers le ciel.

Le Lion Couché de Minifi

est une vaste colline située dans le village Minifi et dont la forme et la position n’a rien de distinct d’un lion qui est couché.