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  • Dernière modification de la publication :24 juin 2020

La salle de conférence du palais royal d’Agbanakin (Canton d’Agouègan au Togo) a abrité le 20 septembre 2013 l’atelier des municipalités béninoises et togolaises du Bas-Mono pour une gestion intégrée transfrontalière des ressources du fleuve. Initié par les membres du bureau de la fédération Miévi Nouwè, dans le cadre du projet ECO-BENIN PMF/FEM “PROMOTION DE L’ECOTOURISME POUR LA GESTION INTEGREE TRANSFRONTALIERE DES RESSOURCES DU FLEUVE MONO“, financé par le PNUD, ECO-BENIN et l’IUCN-Pays Bas, cet atelier dont le but est d’assurer la pérennité des acquis dudit projet en matière de gouvernance durable des ressources de la zone transfrontalière du Bas-Mono avait pour objectif de faire connaître de façon officielle la fédération afin de procéder à la mise à jour de son cahier de charges. Il vise à susciter une forte adhésion des autorités et acteurs locaux des différents villages du Bas-Mono dans l’accompagnement de ce bureau transfrontalier pour des prises de décision en faveur d’une meilleure gestion de l’écosystème qui abrite encore des populations d’hippopotames, de lamantins, de potamochères, etc.
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La fédération Miévi Nouwè est issue de de la fusion de 11 comités créés dans 11 différents villages riverains du fleuve Mono dans la commune de Grand-Popo (République du Bénin) et dans les cantons d’Aklakou et d’Agouégan (République du Togo). Elle a pour mission d’œuvrer pour la protection, la conservation et la valorisation durable des ressources transfrontalières du fleuve et de ses affluents. Basé sur un réseau composé de plus de 66 personnes averties formant les onze comités villageois, cette fédération constitue aujourd’hui un outil fiable et adapté pour la mise en place d’un bon système de gestion participative et intégrée des ressources de la zone transfrontalière du Bas-Mono.

Réunissant plusieurs autorités à divers niveau à savoir les chefs canton d’Agouégan, d’Aklakou, les chefs de village, les sages et notables, le chef d’arrondissement de Grand-Popo, le représentant du maire, le directeur de l’office du tourisme de Grand-Popo, les membres du bureau de la fédération, les ONGs togolaises œuvrant dans la même perspective, l’ONG Eco-Bénin ainsi que d’autres personnalités, l’atelier des municipalités vient à point nommé pour répondre aux questions autour de la gestion durable des ressources transfrontalières du fleuve Mono. Plusieurs points étaient inscrits à l’ordre du jour et abordés après un diagnostic participatif réalisé au sein desdites localités. Le parterre d’invités a eu droit à :
– La présentation du projet ECO-BENIN/PMF-FEM qui a permis la genèse de la fédération;
– la présentation et la validation du diagnostic territorial qui a permis de ressortir les Forces, Faiblesses, Opportunités et Menaces liées au développement durable dans la zone transfrontalière du Bas-Mono puis
– la présentation et la mise à jour du cahier de charges de la fédération avec l’intégration des activités prévues au sein des services techniques des mairies et des cantons.

Au cours de la séance les membres de la fédération ont profité de l’occasion qui leur est offerte pour sensibiliser les participants sur les problèmes liés à la mise en œuvre de certains projets de grande envergure sur le fleuve. Entre autres, il s’agit pour la fédération d’appuyer les activités de valorisation et de conservation des potentialités naturelles et culturelles d’intérêt socio-économique et la promotion des techniques d’exploitation des ressources adaptées. Cet atelier a permis de renforcer les partenariats entre les municipalités et cantons, les ONGs togolaises, Béninoises et la Fédération en vue d’étudier les possibilités de mobilisation des ressources (financières et techniques) pour accompagner la fédération dans ses actions de bonne gouvernance et de gestion intégrée transfrontalière des ressources du fleuve Mono.